Ce soir...
Une gracieuseté de Julien
Trois gars, deux apparts, un dogme... un quoi??
Professionnellement, des changements importants s'annoncent. Vous pourriez vous tourner vers un nouveau métier à exercer.
Certaines déceptions ne doivent pas vous décourager, mais plutot vous servir à prendre votre envol.
Si vous voulez que les rénovations avancent sans trop de problèmes, vous devrez y voir vous-même.
Vous n'hésiterez pas à ouvrir un livre à la page Mode d'emploi pour comprendre le fonctionnement par vous-même.
Votre coeur aura tendance à butiner de fleur en fleur, préférant la diversité aux engagements sérieux.
L'amour sera au rendez-vous. De plus, vous ferez très bonne impression, ce qui ajoutera à votre plaisir.
Si vous êtes un travailleur manuel, la tâche sera encore plus physique et ardue qu'à l'accoutunée.
Si vous êtes célibataire, vous ferez de passionnantes rencontres remplies de surprises!Statut civil : Célibataire. check !
Vous saurez convaincre les autres et vous montrerez une assurance hors du commun. Les idées ne manqueront pas.
A suivre au courant de la journée.
Je sais pas si je suis seul à trouver ça, mais à chaque fois que je tombe sur un horoscope et que je prends le temps de le lire, j’ai toujours l’impression de trouver de quoi de ma vie qui se rattache aux phrases hyper-vagues de mon signe astrologique. Je sais pas pourquoi, un peu comme les biscuits chinois avec leurs grandes phrases pleines de fautes de traduction, on peut se permettre de l’interpréter comme bon nous le semble.
Mais un peu comme tout le monde, je suppose, je ne lis que mon propre signe, au diable les autres, je trouve ça déjà un peu gênant (ou je devrais peut-être dire quétaine) de faire des liens dans mon horoscope, je commencerai pas à lire qu’est-ce que réserve l’avenir aux scorpions.
Et puis, depuis un petit bout (okay… depuis hier), je me suis dit que je pourrais faire un test pour tirer tout ça au clair. À chaque jour, je vais lire un horoscope différent, en commençant par le premier en haut de la colonne d’astrologie du Journal Métro, jusqu’au dernier. Pour rendre le tout intéressant (du moins, j’espère), vous pourrez suivre le tout ici-même, en direct. Chaque matin, je vais retranscrire l’horoscope et chaque fois que je vais voir un lien avec ma vie tant palpitante, je vous en ferai part.
Je vous vois déjà tremblé d’excitation sur vos chaises à l’idée, je sais, c’est presqu’aussi intense que regarder Jack Bauer aller à la salle de bain.
Je vous invite donc demain pour :
Le Mardi Bélier !
Qu’est-ce qu’on fait quand une chanson qu’on entend pour la première fois nous dit déjà de quoi ? En entendant les paroles, on en fredonne d’autres, qui suivent le même rythme. En écoutant l’air, on croit être capable de deviner la prochaine note, si bien que lorsque la chanson prend une tournure inattendue, on est pas réellement surpris.
Alors, on cherche dans notre répertoire connu, celles qu’on connaît, qu’on a connue, qui nous on fait trippé. On demande à nos amis, si la dite chanson leur dit quelque chose, évidement on ne l’a pas sous la main lors des interrogations, donc on fredonne son air maladroitement, on lance nos hypothèses décousues en ayant l’air plus ou moins sérieux.
Après tous ces étalages de théories à la noix et de questionnements sans réponses, on reste pris avec la chanson dans la tête, comme un mot sur le bout de la langue. Ce n’est que beaucoup plus tard, totalement hors contexte, que ça nous revient; sentiment souvent banal mais tout de même bien agréable.
Mais qu’est-ce qu’on fait quand la chanson se retourne pendant qu’on la dévisage et nous demande si elle nous connaît ? On lui donne un petit papier déchiré à la hâte avec nos coordonnés en lui souhaitant une jolie soirée.
En espérant qu’elle ose me faire suite…
David.
Premièrement, je suis bien content que l’émission « Tout le monde en parle » ait reçu l’excellente artiste Sylvie Laliberté. Chapeau. C’est pratiquement la seule émission de télé que j’écoute en ce moment chaque dimanche, je viens avec le poil dressé de 3 pouces sur les bras quand je vois l’image stupide que la publicité entretient sur le statut d’artiste, comme celle où on voit un môme qui peint des toiles d’art abstrait et que son père fait passer pour un jeune artiste génial. Tout simplement aberrant! On continu de faire semblant à la masse populaire que l’art est débile et on nourrit le préjugé avec la même viande réchauffée qu’on nous sert depuis toujours, sans même essayer de voir plus loin que le premier degré. Sans blague, on parle de racisme quand on traite les gens de la sorte avec des préjugés ridicules sur la couleur de leur peau et leur culture, alors pourquoi pas bannir aussi la même chose avec l’art! Les gens sont rebutés par l’art contemporain parce que personne n’a jamais pris le temps d’en discuter avec eux, de leur expliquer pourquoi il était ainsi. Au lieu de ça, on continue de nourrir l’idée que l’art est à chier et qu’il n’existe que pour une classe à part de la société, soit une bande de snobs attardés qui tripent sur Paris et New York. Tellement désolant! Je suis bien content d’avoir vu Sylvie Laliberté hier soir à la télé, parce que justement, on ne voit JAMAIS d’artistes visuels à la télévision. En fait, je suis certain que la majorité d’entre-vous n’avait jamais vu un artiste contemporain dans le domaine des arts visuels avant l’émission d’hier. Et là, je ne parle pas de Picasso, qui n’est pas un artiste contemporain, et encore moins de jeunes artistes qui exposent dans les cafés, mais bien de ces fiertés NATIONALES qui font la une de l’actualité artistique contemporaine comme Nicolas Baier et Michel Goulet, ou encore des jeunes artistes de la relève comme le très prometteur Jérôme Fortin, qui devrait être perçus comme des fiertés pour nous les Québécois, mais qui sont des inconnus pour la majorité des personnes ici. Désolant, spécialement quand on voit la bande d’imbéciles de Loft Story qui sortent de leur cage à voyeurisme comme de vrais héros pour avoir torché leur linge sale devant la caméra pendant deux mois. Désolant. On se croirait aux États-Unis, comme dans la chanson de NoFX intitulée « The Idiots are taking over!» On essaie de garder la masse bien assise dans la pauvreté intellectuelle parce que c’est tellement plus facile à manipuler une belle grosse bande d’épais!
Une autre chose qui m’a fait lever le poil dernièrement, c’est le nouveau film de Disney/Pixar, Cars. Franchement, à une époque ou dans notre réforme scolaire on essaie de faire comprendre à nos jeunes la fragilité de notre environnement, les méfaits des émanations de gaz carboniques par les voitures sur la couche d’ozones et les bienfaits du transport en commun, on nous arrive avec un beau gros film de marde comme ça! Bravo! Quelle belle grosse publicité immonde déguisée en divertissement familial. Vous me direz que j’exagère et que je vois des bibittes partout, que tout ça n’est qu’un film et qu’aucune compagnie de voitures n’ont financé le film (même si dans la bande annonce on se tape les noms des big shots comme Ferrari et Porsche), mais je vous suggère que prendre un petit recul pour deux secondes. On est en train de faire entrer dans l’esprit de millier de jeunes enfants des personnages, qui sont en fait des voitures, et qui vont continuer à vivre dans leur tête au même titre que Woody le gentil cow-boy ou Dora l’exploratrice. Cet été, les enfants vont jouer aux bagnoles, se chamaillant pour être la Porsche super rapide. Les parents vont acheter le DVD à Noël et ils vont l’écouter 300 fois en finissant par le connaître par cœur. Pas vrai qu’ils vont oublier : nous on n’a pas encore oublié les Ninjas Turtles et Passe-Partout, et à chaque vois qu’on voit un truc arborant fièrement cette image, la nostalgie nous prend et s’en suit un flot de remémoration de souvenirs! Imaginez-vous maintenant tout ça, mais avec des voitures! Ne venez pas me dire qu’aucun jeune ne va sortir du cinéma en voulant s’acheter une Porsche!
