L'histoire d'une vie
Une gracieuseté de Julien
À la fin de l'hiver passé, on s'était dit, Caro et moi qu'on ne coacherais pas le ski cet hiver. Alors qu'on habitait a deux adresses différentes, qu'on avait pas de voiture et que mes horaires étaient très instables... Disons que ce n'était pas de tout repos.
L'hiver approche maintenant à grands pas. On le voit sur le thermomètre, on le voit sur les feuilles; mais moi, je le sens dans ma peau. Depuis que j'ai 6 ans que je me lève à tout les jours pour aller skier. J'ai fait de la compétition de l'âge de 6 ans jusqu'à 18 ans et ensuite, j'ai coaché jusqu'à l'année passée.
Il y a deux semaines a peine, tout tenait encore bien. Caro et moi avions trouvé une montagne pour nous acheter des passes de saison et je m'était construit un budget sans inclure mon salaire de coach. On entammais un hiver "différent".
Même la semaine passée, je suis resté inébranlable quand Caro m'a avouée qu'elle considérait de retourner coacher. Je lui ai dit: "Caro, on a pris cette décision parce que l'hiver passé, on l'avait fini en rampant." On avait alors décidé de garder notre décision.
Toute la semaine, le vent criait l'hiver et le plancher froid me forcait à mettre des pantoufles. Toute la semaine, je remonte le capuchon de mon kangourou et je me demande pourquoi je n'ai toujours pas acheté mes passes de saison. Pourquoi est-ce que tout ça traîne encore quand je sais pertinament que je vais skier cet hiver.
Cet été, quand j'ai annoncé à mes parents qu'on ne coacherait pas cet hiver, mon père n'a rien dit... Ma mère m'a dit qu'elle était déçue mais qu'elle comprennait, mais mon père n'a rien dit. Pas que je l'ai déçu, mais plus déçu pour moi alors que je me sens obligé de mettre de coté quelque chose que j'aime.
L'hiver approche maintenant à grands pas. On le voit sur le thermomètre, on le voit sur les feuilles; mais moi, je le sens dans ma peau. Depuis que j'ai 6 ans que je me lève à tout les jours pour aller skier. J'ai fait de la compétition de l'âge de 6 ans jusqu'à 18 ans et ensuite, j'ai coaché jusqu'à l'année passée.
Il y a deux semaines a peine, tout tenait encore bien. Caro et moi avions trouvé une montagne pour nous acheter des passes de saison et je m'était construit un budget sans inclure mon salaire de coach. On entammais un hiver "différent".
Même la semaine passée, je suis resté inébranlable quand Caro m'a avouée qu'elle considérait de retourner coacher. Je lui ai dit: "Caro, on a pris cette décision parce que l'hiver passé, on l'avait fini en rampant." On avait alors décidé de garder notre décision.
Toute la semaine, le vent criait l'hiver et le plancher froid me forcait à mettre des pantoufles. Toute la semaine, je remonte le capuchon de mon kangourou et je me demande pourquoi je n'ai toujours pas acheté mes passes de saison. Pourquoi est-ce que tout ça traîne encore quand je sais pertinament que je vais skier cet hiver.
Cet été, quand j'ai annoncé à mes parents qu'on ne coacherait pas cet hiver, mon père n'a rien dit... Ma mère m'a dit qu'elle était déçue mais qu'elle comprennait, mais mon père n'a rien dit. Pas que je l'ai déçu, mais plus déçu pour moi alors que je me sens obligé de mettre de coté quelque chose que j'aime.
Hier, quand mon père m'a appellé pour prendre des nouvelles de moi et Caro. Quand il m'a confié qu'il avait de la difficulté à se trouver des coachs pour cet hiver, ce n'était pas pour me recruter, mais simplement pour me faire part de ses soucis. Après avoir raccroché, j'ai repensé à tout ce que j'ai écrit jusqu'à maintenant. J'ai regardé Caro et je lui ai demandé si c'était possible de coacher cet hiver. Elle a souri. J'ai rappellé
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