2.20.2006

Parlons Olympiques

Une gracieuseté de Julien


Désolé pour le manque de participation récemment, mais comme on dit : on ne peut pas forcer la création. Moi la dernière fois que j’ai essayé, je me suis éclaté une veine dans l’œil droit… Maintenant, je lis une revue en attendant.

***********
Cette fin de semaine, j’ai regardé les olympiques et j’ai beaucoup discuté (avec les autres coachs de ski avec qui je travaille) de certaines choses inusitées, drôles et même légendaires; et j’ai cru bon de vous en faire part.

Kjetil-André Aamodt, le skieur le plus médaillé de l’histoire, a remporté le Super Géant devant Hermann Maier cette semaine, alors qu’il en est à ses 5ième jeux olympiques. Ce sont tout deux de grands athlètes et des idoles de jeunesses, bravo. Bravo à Eric Guay pour sa 4ième place... dire que je coursait contre Eric quand j'avais 12 ans.

J’ai été aussi épaté devant la foule qui assistait à la compétition, ces athlètes sont perçus comme des dieux. Mon père me racontait une histoire qui lui avait été raconté par un ancien athlète canadien (Eric Villiard) : Imaginez-vous prendre le départ immédiatement après un de ces dieux du ski (Alberto Tomba) et qu’alors que vous êtes dans le portique de départ, vous entendez l’annonceur hurler « Alllllllllberto » suivi de la vague d’applaudissement et de hurlements qui remonte tout le long de la piste. Difficile de se concentrer. À titre indicatif, dans les coupes du monde de ski qui se situent en Suisse ou en Autriche, il peut y avoir autant de spectateurs qu’à un show extérieur des Rolling Stones à New York.

Maintenant, la luge skeleton… On se demandait comment un petit garçon de 13 ans de Chicoutimi déclare à ses parents qu’il désire faire de la luge skeleton. Certains sports olympiques ne sont pas disponibles à tous quand on pense qu’il existe qu’une seule glissade de bob dans l’est de l’Amérique du Nord… Ça nous porte à nous questionner sur la férocité de la compétition dans ces sports quand on compare à d’autres sports comme le patin, le ski alpin et le ski de fond.

Finalement, j’ai beaucoup de difficulté à accepter certaines disciplines… Comme 95% des disciplines de snowboard. Le 5%, c’est la compétition de demi-lune des hommes qui reste quand même spectaculaire. La plus grosse farce, c’est le boardercross des femmes : Quand une athlète peut chuter lors de sa course finale pour le podium olympique, traverser 2 filets de sécurités et finalement réapparaître pour compléter et aller chercher le bronze… Alors que dans la même course, la meneuse a perdu sa médaille d’or après un chute a 50 pieds le la ligne d’arrivée causée parce qu’elle a tenté un « grab » pour épater la galerie. C’est pas fort fort.

Sur ce, bonne deuxième semaine d’olympique et ne manquez surtout pas les épreuves de ski en slalom et en géant où 5 québécois et 2 québécoises participeront.