2.05.2006

À l'heure de Paris.

Une gracieuseté de David


On était jeudi soir, au Quai des brumes, le Frisé et moi. On est arrivé en retard par exprès, parce que le groupe qu’on allait voir a tendance a commencer plus tard que prévu.

Le bar est quasi-plein, il ne reste que deux tabourets au bar, mais sitôt assis que Karl se fait dire que son tabouret appartient a un homme qui m’a tout l’air d’être un meuble dans ce bar. Il me dit avec une voix chancelante qu’il finira sa Black Label et partira ensuite, pour ensuite s’en commander une autre devant moi, en voulant donner vraiment trop d’argent à la barmaid. Karl se prend donc une chaise libre caché dans un coin, mais elle est trop basse pour qu’il puisse voir la scène assis, il y a juste son manteau qui profite de sa chaise.

Le bar se rempli encore un peu avant que le groupe se mettre en place, je reconnais des visages de personnages que je connais pas; la fille aux cheveux rouges, Kahina, le guitariste à la tuque et quelques autre qui n’ont pas encore de surnoms. Ines monte sur scène dans son personnage, entourée de tous ses musiciens. Son groupe s’appelle maintenant Mimosa, fini le club, fini la Fifille. Ils commencent avec La Berceuse au Tournesol, qui a franchement changé depuis la dernière fois que je l’avais entendu. Beaucoup plus d’emphase sur les instruments que sur la voix, je l’ai trouvé moins bonne qu’avant. Passons, les autres chansons étaient bien meilleures à mon avis, elles avaient tous changées un peu. Pour ce qui est du piano et du pianiste, j’aurais voulu pouvoir l’entendre plus que ça, j’ai trouvé que les deux guitares l’ont un peu trop enterré, mais c’est vrai qu’il a du talent. Une chanson que je connaissais pas, un beau petit délire bien plaisant, est venu s’ajouter, mais c’est toujours aussi court, trop court, tout le monde l’a dit aussi.

On en voulait plus, mais on s’en contentera encore une fois. Au prochain concert surement, et peut-être avec plus de monde qui ne connaissent pas encore Mimosa, si le mail que je reçoit est envoyé plus en avance que cette fois-ci. Et, peut-être, lorsque la baronne aura fini son camembert, je lui offrirai un verre.

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David.