12.04.2005

Les joies d'une carrière

Une gracieuseté de David


Lundi matin, je suis arrivé au boulot, j'ai pris mon ordi et je suis allé m'enfermer avec 4 de mes collègues de travail dans une petite salle pour ce qui devait être trois jours. On devait faire des gros changements à notre projet, et dans notre équipe de 60, on avait été les 5 choisis pour faire ça.

Ma job consistait à attendre après les directives des 4 autres et le faire le plus vite possible pour qu'ils puissent continuer. Jusqu'à ce qu'ils doivent me demander encore une affaire et ainsi de suite. Beaucoup d'attente de ma part, pour pas tant de boulot que ça. Sur environ 12 heures par jour, je travaillais l'équivalent de 5 heures, gros max. J'ai passé le reste du temps à faire passer l'information entre la petite salle et le reste de l'équipe, officieusement, en prenant les retombés sur mes épaules.

Le mercredi, on apprenait qu'on allait rester dans la salle jusqu'à la fin de la semaine, mon calvaire n'etait donc pas fini. En plus de manquer mon cours d'espagnol (auquel j'aurais pu assister en fin de compte parce que j'ai rien fait au boulot à ces heures-là), j'ai aussi manqué un party de lancement organisé par la job. Sans compter le fait que j'allais devoir me tapper encore plus d'heures.

On a mangé à la Carte Express toute la semaine, des enchiladas libanais, des pizzas thailandaises et des club sandwichs au General Tao. Ça goûte toute la même affaire.

Vendredi, le monde commençait à trouver le temps long dans la salle, et ceux en dehors de la salle commençait à trouver qu'on avait l'air des prisonniers. Je suis parti en avance pour la premiere fois de la semaine, à 5 heures, j'avais l'impression que la journée commençait.

Résultat de cette semaine atroce ? il va falloir continuer à faire plein de changements encore, la semaine a pas été assez pour tout faire ce qu'on voulait. Je sais pas si cette semaine va reussir a donner de quoi à notre projet, moi j'ai pas mal perdu l'espoir de faire de quoi de vraiment bien, je vais me contenter de faire de quoi de bien. Si je continue à me mettre du poid sur les épaules comme j'ai fait cette semaine, je tougherai pas la run.


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Je vais prendre la semaine relax, j'ai une couple de tickets prévus déjà, ça m'a manqué toute la semaine.


David.