11.16.2005

Brèves de la Laurier

Une gracieuseté de David


Mercredi matin, 9h06

En sortant du métro, j'ai entendu un grand cri inhumain, du même genre qu'on entend dans les films de zombies quand un personnage secondaire se fait prendre par les monstres. Ça venait de la rue en arrière du métro, j'ai pensé que c'était un sans-abri qui faisait une crise, j'ai continué mon chemin. Mais chaque personne qui regardait en direction du cri avait une expression d'horreur sur leur visage, une femme s'est mise à courir vers le cri qui venait de se taire.

Je me suis retourné, sur la rue, une homme gisait en avant d'une minivan bourgogne. Une vingtaine de personne courraient déjà pour l'aider. Mes pieds ont commencés à me porter en sa direction pendant que j'essayais de me trouver une utilité dans tout cela.

J'ai aucune connaissance médicale, s'il était blessé, le mieux que je pouvais faire était d'apeller une ambulance. J'ai mis la main sur mon cell pendant que l'homme disparaissait derrière les samaritains; je me suis rapellé des statistiques sur les cellulaires, le temps que je traverse les deux rues qui me séparait du drame, quelqu'un d'autre aurait sortit son téléphone et fait ce qu'il fallait.

Je me suis retourné, j'ai remis mes écouteurs et je me suis dirigé vers mon boulot. Sur St-Denis, un homme des années 70 m'a croisé dans une décapotable jaune-orange.


David.