Bouquineries Impulsives
Une gracieuseté de David
Dimanche, je suis allé au Salon du Livre avec ma mère. Ça faisait un bon 2-3 ans que je n’étais pas aller et je m’en voulais un peu. C’est pas le fait que les livres sont moins cher (parce qu’ils ne le sont pas, y’a pas vraiment de choses qu’on peut pas trouver en librairie non plus), c’est le fait de voir des livres qu’on ne va pas voir en librairie que j’aime du salon. J’ai juste acheté trois livres, je me suis retenu parce que sinon je serais sorti avec une quinzaine au moins.
Je me suis même abonné à la Presse. J’en avait parlé avec Julie la semaine passé; il y a de ça plus d’un an, je voulais m’abonner a un journal, question d’avoir un semblant de routine a laquelle je pouvais m’attacher. Ça me donnait un sentiment de sécurité, c’était dans le temps que j’étudiais au Centre NAD et que je n’avais pas d’emploi parce que mes études étaient trop intenses. Je voulais pas le Devoir, juste parce que je le trouvais trop cher pour les nouvelles qu’il offrait. Je voulais pas le Journal de Montréal, juste parce que. Il me restait a choisir entre la Presse et the Gazette; or la Presse venait de changer son look, avait amené le petit bleu poudre sur sa page principale et, franchement, ça m’énervait.
Je m’explique, j’ai étudié en graphisme pendant trois ans et j’en suis venu a avoir des goûts très difficiles en matière de design graphique, que ça soit une mise en page, un site web ou une affiche publicitaire; c’est très rare que je vais trouver quelque chose du genre belle ou intéressante.
Donc, purement par goût visuel, j’avais choisi the Gazette, parce qu’aussi, faut l’avouer, j’adore la langue anglaise. Je peux pas la comparer à la langue française, c’est comme parler de pommes et d’oranges (mais ça, j’en reparlais dans un autre ticket, si je me sens d’attaque).
Fin de la parenthèse, je suis passé par-dessus le petit bleu poudre de la Presse et j’ai pris le deal qu’ils m’offraient. Je sais pas si je vais avoir le temps de la lire à tous les jours, mais bon, on s’essaye.
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Je prévoyais déjà, avant même d’être au salon, d’aller faire signer ma copie du livre de Stéphane Dompierre, Un petit pas pour l’homme. Je me souvenais, quand j’avais 12-13 ans, j’étais fan de Thorgal et je voulais faire signer une de mes BDs par Van Hamme et je n’avais pas pu; il y avait déjà trop de monde qui voulait faire comme moi, et la file était trop longue, il était parti avant que tout le monde ne puisse avoir son autographe. J’ai donc pas évalué la différence de célébrité et je me suis dit : « on va arriver en avance, comme ça, on va être sur de pouvoir y parler. » Je me pointe au kiosque de Québec-Amérique 15 minutes à l’avance, évidemment, y’a personne qui forme une ligne. Mais je reconnais François Gravel, j’ai trippé sur ses romans jeunesse quand je travaillais au Renaud-Bray, pas pu m’empêcher, je suis aller lui parler me tapant sur la tête de pas avoir amener ma copie de Kate, Quelque part. On a jasé pendant seulement une couple de minutes, mais on a survolé plusieurs sujets, comme les librairies, le travail et l’écriture, parce que j’ai osé lui dire que j’écrivais et que son livre m’avait donné en partie le goût de commencer. C’est con, mais ce qu’il m’a répondu m’a vraiment donné le goût de continuer et de terminer mon histoire, je vous dirai pas ce qu’il m’a dit en détails, vous le saurez quand je l'aurai fini.
Ensuite Stéphane est arrivé, on a parlé un peu, il a signé mon livre en checkant ce que j’avais surligné a l’intérieur. Julien l’a vu plus tard et a eu droit a un scoop, je sais pas trop si on a le droit de le dire, mais bon, ça devrait être intéressant.
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Les trois livres que j’ai achetés ont pas mal tous été décidé sur le moment, sans vraiment préméditer sur l’idée, c’est la façon que j’achète mes livres d’habitude, je tombe quelque fois sur des merdes, mais ceux que je trouve qui sont bons, sont merveilleux.
Je me suis pris le premier roman de Stéfani Meunier; L’étrangère, principalement à cause du titre et de la façon dont son prénom est écrit.
J’ai pris le recueil de nouvelles de Marie-Hélène Poitras à cause de l’entrevue que Stéphane Dompierre avait fait avec elle sur son blog.
Et j’ai acheté Le Jour des Corneilles de Jean-François Beauchemin de la maison d’édition les Allusifs parce que je cherchais un autre livre (du mercure sous la langue) de cette même maison. J’ai demandé des détails à la fille qui était là, une belge aux jolies yeux qui changeait ses ‘ismes’ en ‘izmes’, c’est le deuxième livre dont elle m’a parlé, et si je me fis à la façon dont je parlais des livres que j’aimais quand je travaillais en librairie, ce livre-là devrait être génial.
C’est le prochain sur ma liste de lecture, quand j’aurai fini La petite fille qui aimait trop les allumettes, qui à date, est encore meilleur que je prévoyais. Je vous en reparle.
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David.
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