Ça y est.
Le ventilateur ne tourne plus la nuit depuis déjà quelques temps et les fenêtres sont pourtant fermées. L'air climatisé de l'UQAM nous les gèle et dehors, les vestes ont remplacées les mini-jupes. On en avait tous peur mais personne osait en parler: l'été viens de sacrer son camp. Subtilement, sans claquer la porte et sans aucune scène mémorable, il est parti, comme ça.
Le seul indice, c'est que le camp de jour où je travaille, ou plutôt où je travaillais, qui nous a remercié de nos loyaux services. "Videz vos casiers et profitez de vos vacances!"
Quand les mômes nous quittent pour retourner à l'école, on sait que non seulement la saison des terrasses commence à battre de l'aile, mais aussi que ce sera ultimement notre tour à nous aussi de retourner se mouler le postérieur sur les bancs d'école, soit après la traditionnelle fête du travail.
En attendant le jour J, on réalise tout ce qu'on voulait faire de la belle saison et qui a été reporté à plus tard. Au moins, quelques beaux souvenirs me tapissent encore l'esprit.
Le tragique voyage à Baie-Comeau au cours duquel mon pouce a atteint sa grosseur maximale grâce à une infection ridicule (sans blagues, l'infection en moins, c'était un foutu beau voyage de camping avec les amis de la ville!).
La fin de semaine de vélo qui a permis à mon derrière de faire mal pour les quelques 200km parcourus jusqu'à chez les parents de Julien, dans le Nord.
Le déménagement vers la nouvelle cabanne des Dudes - et aussi d'une
demoiselle! - qui s'est déroulé en une journée intense digne de Jack Bauer.
Et bien sûr le camp de jour, toujours aussi génial, avec les zenfants parfois plus sages que les animateurs mais toujours aussi extraordinaires.
Voilà, tout ça, c'est passé maintenant. Plus de souper aux chandelles sur le beau balcon de devant, plus de dimanches aux tamtams en bédaine et en gougounes, plus de crèmes-molles à 35 Celsius à l'ombre mais surtout, plus de coups de soleils de formes étranges sur les pieds et les mains.
Faut retourner travailler! Ou du moins, étudier. Y a pas que du mal à ça au moins. Ça veut dire plus de temps sur l'ordinateur, donc plus de temps à bloguer! Tous ces beaux blogues qui semblaient morts durant l'été vont enfin rennaîtres! Un peu comme la rentrée à la télévision, toute la blogosphère va puer la nouveauté et la vie à nouveau! On a tous bien hâte de voir ce que l'année va nous réverver!
Sur ce, je vous souhaite une bonne rentrée et une belle année de bogues!
, fier étudiant procrastinateur.
Ok, après avoir les mis les pieds dehors, je dois admettre que j'ai tiré la chasse d'eau beaucoup trop tôt. Y fait quand même beau dehors aujourd'hui et j'ai même eu la chance de voir une autre pauvre demoiselle qui a de la difficulté à comprendre les tailles des vêtements!