Le sable et le rhum
Une gracieuseté de David
Après une bonne heure d’attente, on a finalement décidé de prendre un taxi, on lui a dit qu’on était en retard, il a donc enfilé ses souliers les plus lourds. On est arrivé à destination dix minutes plus tard, une grande marina remplie de bateaux blancs, le taxi nous a déposés en face d’un énorme catamaran, déjà rempli de touristes en maillots multicolores. Un homme qu’on avait rencontré la veille, est sorti de l’office pour nous saluer et nous presser de monter sur le bateau, il se nommait Ernesto et il était le fils du propriétaire de la marina. Avec un sourire radieux, il nous a avoué qu’il avait fait attendre le bateau pour nous, quand il avait su que nous serions en retard.
Comme si rien n’était, le catamaran s’est mis en marche et nous a fait voguer sur une eau d’un turquoise incroyable pendant un bon trois heures, on s’est arrêté une fois pour nager dans les coraux et une autre pour nager dans un enclot de dauphins. Ernesto s’est arrangé pour que la femme de mon oncle puisse se faire tirer par les dauphins en s’accrochant à leurs ailerons, je me sentais comme dans Free Willy.
On s’est ensuite accosté sur un vieux quai de bois poli par l’eau salée, sur l’ile Cayo Blanco, l’ile de sable blanc avec une grande terrasse de touristes qui mangeaient de la langouste bouillie aux tomates. Ernesto nous a installé à l’opposé de la foule et nous a offert de la langouste grillée avec des camarones princesses, question qu’on se sente encore plus choyé. J’ai longé la plage le ventre plein, en cueillant des coquillages avant de retourner au bateau.
On est revenu à la voile, contrairement au matin, méthode beaucoup plus rapide que le motorisé, et beaucoup plus agréable, avec le soleil rosé juste un peu pour nous accueillir sur terre. Cette fois-ci, l’autobus nous attendait.
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